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La danse orientale est non seulement une pratique artistique et sportive douce, qui est accessible à tous, mais aussi un art millénaire, d’une grande richesse culturelle.

L'expression "Danse Orientale" désigne les danses du Proche et Moyen orient, en solo et de plus en plus en ballet.
Elle comprend les danses populaires et classiques, et leurs influences diverses : depuis les tziganes Ghawazee, qui gagnaient leur dot en dansant, jusqu’aux courants modernes, issus de métissages orient/occident telles les danses « tribales », venues… des USA !
Pour y voir plus clair dans cette immense richesse culturelle, voici quelques clés.

Ce que l’on danse couramment aujourd’hui : quelques styles
Après avoir lu cette page, amusez vous à repérer les styles représentés dans ces vidéos !


Le rak’s sharki 

C’est la danse classique de l’Orient. Elle est répandue dans tout le Moyen et le Proche Orient, jusqu’au Maghreb.
Elle est généralemen
t exécutée en solo, mais depuis les années 50 et l’apogée du cinéma égyptien, elle évolue aussi vers le ballet. Elle est dansée notamment sur les musiques classiques arabes ou « tarab » (Oum Kelsoum, Mohamed Abd El Wahab, Farid el Attrache, Georges Wassouf, etc..).
Elle se caractérise par l’isolation des mouvements de chaque partie du corps, qui sont ensuite ré harmonisés pour créer le mouvement.
C’est une danse gracieuse, élégante, qui permet à la danseuse de laisser parler sa sensualité et son ressenti de la musique.
En constante évolution, elle permet aussi une large part de créativité. Elle peut être dansée sans aucun accessoire, mais utilise couramment les voiles, les ailes d’Isis, les saggats (mini cymbales). Le costume est composé d’une longe jupe ou d’un pantalon à basque, d’une ceinture et d’un soutien gorge brodé, mais peut aussi être une grande robe moulant le haut du corps.


Les danses traditionnelles et populaires

Le chaabi : désigne toutes les musiques populair
es. En Egypte, la terminologie est parfois floue entre beledi et chaabi.

Les danses populaires urbaines

Beledi : « Beledi » est un terme qui a plusieurs sens : il désigne ce qui est « de mon village », ou local. C’est également le nom de l’un des rythmes les plus coura
mment employés dans la musique égyptienne.
La danse dite « beledi » est généralement exécutée en solo, sur des musiques originaires de la campagne, et réinterprétées.
C’est une danse terrienne, très intérieure, composée de petits mouvements d’isolation, où les notes de musiques et les accents des percussions semblent traverser le corps de la danseuse et manipuler ses émotions plutôt que l’inspirer. Le costume est généralement une robe droite, un foulard de tête et un autre noué aux hanches.

Les danses populaires rurales

Fellahi : danses paysannes

Le Saidi
, rythme du Sud de l’Egypte, dansée notamment par les hommes (et oui !), qui peut aussi bien accompagner des manifestations religieuses que profanes. Elle est souvent – mais pas obligatoirement – dansée avec un bâton, ou une canne. Le costume est une robe longue et près du corps pour les femmes, une galabia pour les hommes.

Iskanderia : danse d’Alexandrie, reposant sur le jeu de la danseuse avec sa melaya « couverture », utilisée comme manteau par les femmes. Le costume typique est une robe mi-longue à volant : Saidi et Iskanderia

Danses nubiennes : l’Egypte du sud comporte une importante population nubienne : sa musique traditionnelle et moderne est chorégraphiée pour la scène par de grands noms, tel Ahmed Refaat

Haggala : danse d’origine bédouine libyenne, que l’on danse donc dans le nord ouest, de l’Egypte, mais revisitée, notamment par le chorégraphe Mahmoud Reda. D’une danse représentant le choix d’un mari, exécutée par une danseuse voilée face à une rangée de jeunes hommes tapant dans leurs mains, dont elle choisit l’un, le chorégraphe à fait une danse de groupe, où les hommes et les femmes dansent séparément ou ensembles, les femmes vêtues de jupes aux genoux
Haggalah Reda. Plus proche de l’original, mais déjà chorégraphié

Dabke :
c’est le nom du style de musique et du rythme très fort et enlevé qui la guide. Liban , Palestine , Syrie, c’est la danse populaire par excellence : elle est fondée sur des pas et des sauts exécutés en solo ou plus généralement en groupes, masculins ou mixtes où l’on se tient par les épaules. Les artistes qui se produisent dans les mariages sont soit des compagnies mixtes, soit masculines, ils portent les costumes traditionnels libanais, souvent stylisés.

Khaleeghi :
danse des pays du golfe, généralement lente, exécutée en pas ondulants, avec des balancements de tête (danse des cheveux) des mouvements de bras et d’épaules, peu de mouvement de hanches. Le costume usuel est une très longue et large robe brodée avec laquelle de nombreux jeux sont possibles. Les compagnies du golfe visibles sur internet étant essentiellement masculines, voici une vidéo qui elle, est américaine mais représentative.

Style tribal

Le dernier courant de la danse orientale est né aux Etats-Unis dans les années 60, lancé notamment par Jamila Salimpour. A la croisée des cultures indienne, américaine et orientale, il est au départ fondé sur des prestations non chorégraphiées, mais très coordonnées par le biais de code entre les danseuses, qui permet à la meneuse d’indiquer les mouvements à exécuter. Ce courant a lui-même évolué, et les prestations chorégraphiées et solo en font maintenant partie. Le costume est souvent noir et argent, les mouvements lents et très décomposés. Cependant, une branche de ce courant s’associe au burlesque, apportant fantaisie et humour à un style plutôt mystique et sombre.

Il existe toutes sortes de fusions, il est impossible en 1 page internet de faire le tour : hollywood, arabo-andalou etc...


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